Zamora se réveille à peine, le temps est encore au gris foncé. Je pars à la recherche d’une église ouverte et d’une possibilité de faire tamponner ma crédentiale à la cathédrale.
La cathédrale ne m’accueillera pas pour cette prière matinale, mais une petite église, sobre et tranquille, adossée à un couvent m’ouvre ses portes.
Le personnel de la cathédrale est bien en adéquation avec l’ambiance de la ville. Impossible de faire tamponner la crédentiale avant 10 heures, à l’ouverture du musée. L’ostrogot qui me délivre disgracieusement l’information est le même qui une heure plus tard daignera apposer ce précieux cachet sur mon document de route. Mon sentiment de malaise s’accentue devant tant de désinvolture. Zamora est une ville de taille moyenne, mais les kilomètres parcourus deux fois pour revenir en ce lieu me restent en travers de la gorge.
Evonne, optimiste, tente d’obtenir asile dans un monastère. Là encore notre tentative est un échec. Impossible de trouver un abri pour la nuit à moins d’avoir un porte-monnaie garni. « Hospitalité » est un mot inconnu dans la langue de cette ville. Pour être tout à fait honnête, lors de ma visite dans l’église consacrée à Saint Jacques, j’ai été accueillie avec une grande gentillesse. J’en suis ressortie réconciliée avec cette ville et fière du tampon gracieusement délivré qui figure sur ma Crédentiale.
Le repas de midi, partagé autour d’un plat de choix, est un excellent souvenir. Mes amis m’ont invitée à partager un menu gastronomique. Mes papilles gustatives sont ravies de sortir des menus riches, mais peu variés du pèlerin. L’ambiance amicale et l’humour font toujours merveille sur un esprit fatigué.
Je rencontre Mylène qui nous a rejointes. Son périple en train a duré plus de 24 heures. C’est une amie d’Evonne. Je sais qu’elle appréhende notre rencontre. L’image d’une française, bon chic, bon genre à du lui traverser l’esprit. Notre premier contact dissipe immédiatement les brumes des idées toutes faites. Le courant passe très bien, c’est une compagne amicale, discrète, cordiale et dont le sens de l’humour et la tolérance sont deux qualités primordiales. Nous sommes immédiatement confortables dans nos échanges.
Je retourne me promener sur la berge qui nous a permis d’entrer dans la ville hier.
Nous avions été interpellées par des sculptures de mains superbes, qui jalonnaient le chemin.
Mais dans notre hâte pour trouver un endroit sec, nous n’avions pas pris le temps de les examiner avec attention. Je découvre un chemin de croix dont les treize stations sont représentées à travers différentes attitudes de mains sculptées. Une grande force se dégage de l’œuvre.
La vie, paisible, se déroule le long du fleuve.
La cathédrale ne m’accueillera pas pour cette prière matinale, mais une petite église, sobre et tranquille, adossée à un couvent m’ouvre ses portes.
Le personnel de la cathédrale est bien en adéquation avec l’ambiance de la ville. Impossible de faire tamponner la crédentiale avant 10 heures, à l’ouverture du musée. L’ostrogot qui me délivre disgracieusement l’information est le même qui une heure plus tard daignera apposer ce précieux cachet sur mon document de route. Mon sentiment de malaise s’accentue devant tant de désinvolture. Zamora est une ville de taille moyenne, mais les kilomètres parcourus deux fois pour revenir en ce lieu me restent en travers de la gorge.
Evonne, optimiste, tente d’obtenir asile dans un monastère. Là encore notre tentative est un échec. Impossible de trouver un abri pour la nuit à moins d’avoir un porte-monnaie garni. « Hospitalité » est un mot inconnu dans la langue de cette ville. Pour être tout à fait honnête, lors de ma visite dans l’église consacrée à Saint Jacques, j’ai été accueillie avec une grande gentillesse. J’en suis ressortie réconciliée avec cette ville et fière du tampon gracieusement délivré qui figure sur ma Crédentiale.
Le repas de midi, partagé autour d’un plat de choix, est un excellent souvenir. Mes amis m’ont invitée à partager un menu gastronomique. Mes papilles gustatives sont ravies de sortir des menus riches, mais peu variés du pèlerin. L’ambiance amicale et l’humour font toujours merveille sur un esprit fatigué.
Je rencontre Mylène qui nous a rejointes. Son périple en train a duré plus de 24 heures. C’est une amie d’Evonne. Je sais qu’elle appréhende notre rencontre. L’image d’une française, bon chic, bon genre à du lui traverser l’esprit. Notre premier contact dissipe immédiatement les brumes des idées toutes faites. Le courant passe très bien, c’est une compagne amicale, discrète, cordiale et dont le sens de l’humour et la tolérance sont deux qualités primordiales. Nous sommes immédiatement confortables dans nos échanges.
Je retourne me promener sur la berge qui nous a permis d’entrer dans la ville hier.
Nous avions été interpellées par des sculptures de mains superbes, qui jalonnaient le chemin.
Mais dans notre hâte pour trouver un endroit sec, nous n’avions pas pris le temps de les examiner avec attention. Je découvre un chemin de croix dont les treize stations sont représentées à travers différentes attitudes de mains sculptées. Une grande force se dégage de l’œuvre.
La vie, paisible, se déroule le long du fleuve.
Les pécheurs surveillent d’un œil vague leur ligne qui flotte au gré des courants.
Les promeneurs flânent sur les chemins aménagés.
Un cavalier dispense une leçon d’équitation.
Les scènes sont bucoliques et invitent à la sérénité.
Demain je quitterai cette ville avec plaisir pour retrouver le Camino, mais j’ai fait la paix avec elle.
Les promeneurs flânent sur les chemins aménagés.
Un cavalier dispense une leçon d’équitation.
Les scènes sont bucoliques et invitent à la sérénité.
Demain je quitterai cette ville avec plaisir pour retrouver le Camino, mais j’ai fait la paix avec elle.
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