Je me lève à 6h30 reposée et prête à repartir pour une nouvelle journée.
Elena, notre hôtesse vigilante, vient s’assurer de notre réveil matinal quelques minutes plus tard.
Vous connaissez ? « Frère Jacques, frère Jacques, dormez-vous, dormez-vous, sonnez les matines, sonnez les matines…. » Eh! bien, Elena dans la plus pure tradition Jacquaire nous « sonne » les cloches à l’heure des matines. Tant pis pour la grasse matinée de Wilhem.
Le petit déjeuner nous attend dans le café d’Elena. Je partage cet instant avec Carlos.
Elena nous gâte : des madeleines de fabrication locale accompagnées d’un œuf et d’un grand café con léché : du super carburant pour les muscles.
Rejeanne et Bob me rejoignent pour engloutir tous ces délices.
Puis nous traversons ensemble Carcaboso, Wilhem nous rattrape rapidement, échange quelques mots et nous dépasse à grandes enjambées. C’est un plaisir de le voir tracer son chemin, il marche droit devant lui sans hésitation, sans effort, aérien au dessus du chemin.
Bob est responsable de la navigation, régulièrement il s’assure que nous sommes toujours sur le Camino. Ce n’est pas du luxe car, les flèches jaunes ne sont pas toujours au rendez-vous. Je suis contente de me décharger sur lui de la rude tache de choisir en permanence parmi les sentes qui se ressemblent autour de nous. Parfois, nous avançons à l’intuition, mais notre boussole interne est bien réglée et nous retrouvons toujours une flèche jaune.
Le chemin de terre serpente entre les plantations d’oliviers,
balisé par des milearios (bornes romaines).
Tout à notre conversation passionnante, nous ne voyons pas défiler les kilomètres. Nous arrivons à l’Arco de Caparra. Ce sont les vestiges d’une ancienne ville romaine.
Une route permet aux touristes d’accéder au site.
Une route permet aux touristes d’accéder au site.
Mon projet de nuit à la belle étoile s’envole. Ursula et Dietrich ont déposé à mon attention une grande bouteille d’eau, j’ai suffisamment de nourriture, mais je n’avais pas imaginé le site avec un accès en voiture. Je ne me sens pas en sécurité avec tous les touristes qui visitent. Rejeanne et Bob me proposent de profiter du véhicule qui viendra les chercher à 16 heures pour les conduire dans un hôtel à Jarilla.
Nous fabriquons un mur d’ombre avec mon poncho, deux bâtons et un bout de ficelle ; Bob est un vrai scout.
Nous fabriquons un mur d’ombre avec mon poncho, deux bâtons et un bout de ficelle ; Bob est un vrai scout.
Une courte sieste s’impose après ce monumental pique nique. Les moments de quiétude sont rares, les visiteurs nombreux. Ici, comme souvent en Espagne, les visiteurs sont enchantés de rencontrer des « Pérégrinos ». Le dialogue s’engage rapidement.
Comme tous les êtres humains nous nous trouvons bien vite des points communs !
Le regard de ces gens, sur notre condition de pèlerin, renforce ma conviction d’avoir une chance incroyable de pouvoir effectuer un nouveau Camino.
A 16 heures « Punto » (juste) notre chauffeur est là. Elena avait bien précisé qu’il fallait être à l’heure « juste » au rendez-vous. Fait remarquable car exceptionnel dans ce pays où une partie de l’art de vivre consiste à prendre son temps pour déguster largement des tranches de vie entre amis ou en famille quelle que soit l’urgence à gérer.
Une chambre au bord de la route nationale sera mon havre de repos.
Je bénis le ciel d’avoir rencontré ces nouveaux compagnons. Nous avons partagé nos histoires du Camino. L’échange est enrichissant, une véritable complicité s’est installée naturellement.
En cette fin d’après midi, le quotidien reprend ses droits : la douche, la lessive, le massage des jambes et le crémage attentif des pieds. Puis vient l’heure de la détente : savourer une bière.
Ce soir il me reste de l’énergie et je sors assister au coucher du soleil.
Le repas est animé par l’exposition photo. Je découvre le plaisir de la photo numérique. Il est amusant de visionner les photos des jours précédents. Jusque là je les emmagasinais sans les regarder.
Seul inconvénient, mon appareil est tombé en panne en arrivant à l’Arco, plus de batterie ! Rejeanne et Bob me promettent de partager leurs photos.
Comme tous les êtres humains nous nous trouvons bien vite des points communs !
Le regard de ces gens, sur notre condition de pèlerin, renforce ma conviction d’avoir une chance incroyable de pouvoir effectuer un nouveau Camino.
A 16 heures « Punto » (juste) notre chauffeur est là. Elena avait bien précisé qu’il fallait être à l’heure « juste » au rendez-vous. Fait remarquable car exceptionnel dans ce pays où une partie de l’art de vivre consiste à prendre son temps pour déguster largement des tranches de vie entre amis ou en famille quelle que soit l’urgence à gérer.
Une chambre au bord de la route nationale sera mon havre de repos.
Je bénis le ciel d’avoir rencontré ces nouveaux compagnons. Nous avons partagé nos histoires du Camino. L’échange est enrichissant, une véritable complicité s’est installée naturellement.
En cette fin d’après midi, le quotidien reprend ses droits : la douche, la lessive, le massage des jambes et le crémage attentif des pieds. Puis vient l’heure de la détente : savourer une bière.
Ce soir il me reste de l’énergie et je sors assister au coucher du soleil.
Le repas est animé par l’exposition photo. Je découvre le plaisir de la photo numérique. Il est amusant de visionner les photos des jours précédents. Jusque là je les emmagasinais sans les regarder.
Seul inconvénient, mon appareil est tombé en panne en arrivant à l’Arco, plus de batterie ! Rejeanne et Bob me promettent de partager leurs photos.
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