25 ème Etape : Xunquerria de Ambia-Ourense 20 Km
Ce matin je suis seule pour marcher. Pas longtemps !
Les Australiens sont partis en désordre.
Tony emprunte la voie directe qui sort directement du village.
Je trouve Mike et Peter de l’autre coté du village qui se chamaillent gentiment. Ils ne sont pas d’accord sur la direction à prendre. Je les double, ils me redoublent. Nous échangeons des sourires et salutations. Mike bifurque pour vérifier l’itinéraire, Peter attend patiemment.
Je continue mon chemin ; enfin, ma route. Aujourd’hui, c’est macadam à tous les étages !
Tony qui était devant tout à l’heure me rattrape et me double. Bizarre.
Je le vois s’arrêter dans un bar plus loin.
Peter et Mike me redoublent.
Je les retrouve quelques kilomètres plus loin au bar du coin. Toujours le sourire aux lèvres. Course-poursuite involontaire, mais je l’avoue, je me sens rassurée de les savoir sur le chemin en même temps que moi.
La traversée d’une grande zone industrielle est un calvaire pour le moral. Fumées d’usine, gros camions, bruits, toutes les conditions sont réunies pour dégoûter un pèlerin de revenir à la civilisation. J’accueille la sortie de cette zone avec enthousiasme.
J’ai faim, mon estomac me signifie très clairement qu’une pause est nécessaire. Je grimpe jusqu’à la Capilla Santa Agueda en enjambant des balustrades. La chapelle vient d’être restaurée, mais déjà les herbes folles ont envahi la place. Les deux fontaines sont à secs, ce qui dans le cas présent est un problème car je n’ai plus d’eau. Mais la vue sur Ourense est somptueuse.
Un banc installé sous un auvent m’invite à m’allonger pour une sieste courte mais régénératrice.
Il fait chaud, les rues de Seixalbo sont baignées de soleil. La descente dans cette fournaise jusqu'à Ourense est pénible. Je cherche l’ombre et la cathédrale. Je sais que l’albergue se trouve au-dessus de la cathédrale. Grâce à l’aide précieuse de quelques habitants, je trouve rapidement la bonne direction.
J’émerge d’un escalier qui monte, monte pour apercevoir un homme qui me fait des signes de l’autre coté de la rue. Je suis l’itinéraire qu’il m’indique avec des gestes frénétiques. L’albergue est bien là. L’accueillant guettait mon arrivée. Son épouse et lui-même m’attendaient afin de fermer les portes de l’albergue. Sans le savoir j’ai dépassé l’horaire de fermeture, alors ils ont patienté pour que je ne me retrouve pas à la porte.
Ils prennent le temps de m’escorter jusqu’à mon lit ou m’attend sagement mon sac à dos.
La fraîcheur du lieu et la gentillesse de ce couple me réconfortent.
Ils me font partager leur enthousiasme pour leur mission. Ces quelques jours passés à accueillir des pèlerins sont un grand bonheur. Ils sont heureux et fiers de ce qu’ils ont vécus. La réhabilitation d’une partie du couvent San Francisco est une réussite architecturale.
Après une douche bien méritée, je profite de ma solitude dans ce lieu pour apprécier le travail de réhabilitation effectué. Les murs de cette antique bâtisse résonnent encore des chants de ses anciens occupants. Je suis persuadée que la transformation de ce lieu en gîte pour pèlerins ne trahit pas l’esprit dans lequel il a été créé.
Evonne revient enchantée des bains. Nous découvrons la vieille ville. Les monuments sont superbes. D’un commun accord nous décidons de faire bombance ce soir. Une devanture promettant des fruits de mer nous attire. L’ambiance est feutrée, les consommateurs espagnols dégustent des tapas. Une bonne bouteille de rioja, de Marques de Caceres, accompagnée de divers tapas nous réjouit les papilles. Notre voisin de bar mange des coquillages étranges. Il nous offre une dégustation en soulignant la rareté de ce met. L’Espagne est un pays accueillant. Ces habitants sont toujours prêts à nous faire partager le meilleur de leurs coutumes.
Ce soir nous avons du mal à nous coucher tôt. Respecter le couvre feu de 10 heures est difficile. Tellement de choses restent à dire. La séparation n’est pas une chose facile.
Nous échangeons des présents pour veiller encore un peu l’une sur l’autre.
Ce matin je suis seule pour marcher. Pas longtemps !
Les Australiens sont partis en désordre.
Tony emprunte la voie directe qui sort directement du village.
Je trouve Mike et Peter de l’autre coté du village qui se chamaillent gentiment. Ils ne sont pas d’accord sur la direction à prendre. Je les double, ils me redoublent. Nous échangeons des sourires et salutations. Mike bifurque pour vérifier l’itinéraire, Peter attend patiemment.
Je continue mon chemin ; enfin, ma route. Aujourd’hui, c’est macadam à tous les étages !
Tony qui était devant tout à l’heure me rattrape et me double. Bizarre.
Je le vois s’arrêter dans un bar plus loin.
Peter et Mike me redoublent.
Je les retrouve quelques kilomètres plus loin au bar du coin. Toujours le sourire aux lèvres. Course-poursuite involontaire, mais je l’avoue, je me sens rassurée de les savoir sur le chemin en même temps que moi.
La traversée d’une grande zone industrielle est un calvaire pour le moral. Fumées d’usine, gros camions, bruits, toutes les conditions sont réunies pour dégoûter un pèlerin de revenir à la civilisation. J’accueille la sortie de cette zone avec enthousiasme.
J’ai faim, mon estomac me signifie très clairement qu’une pause est nécessaire. Je grimpe jusqu’à la Capilla Santa Agueda en enjambant des balustrades. La chapelle vient d’être restaurée, mais déjà les herbes folles ont envahi la place. Les deux fontaines sont à secs, ce qui dans le cas présent est un problème car je n’ai plus d’eau. Mais la vue sur Ourense est somptueuse.
Un banc installé sous un auvent m’invite à m’allonger pour une sieste courte mais régénératrice.
Il fait chaud, les rues de Seixalbo sont baignées de soleil. La descente dans cette fournaise jusqu'à Ourense est pénible. Je cherche l’ombre et la cathédrale. Je sais que l’albergue se trouve au-dessus de la cathédrale. Grâce à l’aide précieuse de quelques habitants, je trouve rapidement la bonne direction.
J’émerge d’un escalier qui monte, monte pour apercevoir un homme qui me fait des signes de l’autre coté de la rue. Je suis l’itinéraire qu’il m’indique avec des gestes frénétiques. L’albergue est bien là. L’accueillant guettait mon arrivée. Son épouse et lui-même m’attendaient afin de fermer les portes de l’albergue. Sans le savoir j’ai dépassé l’horaire de fermeture, alors ils ont patienté pour que je ne me retrouve pas à la porte.
Ils prennent le temps de m’escorter jusqu’à mon lit ou m’attend sagement mon sac à dos.
La fraîcheur du lieu et la gentillesse de ce couple me réconfortent.
Ils me font partager leur enthousiasme pour leur mission. Ces quelques jours passés à accueillir des pèlerins sont un grand bonheur. Ils sont heureux et fiers de ce qu’ils ont vécus. La réhabilitation d’une partie du couvent San Francisco est une réussite architecturale.
Après une douche bien méritée, je profite de ma solitude dans ce lieu pour apprécier le travail de réhabilitation effectué. Les murs de cette antique bâtisse résonnent encore des chants de ses anciens occupants. Je suis persuadée que la transformation de ce lieu en gîte pour pèlerins ne trahit pas l’esprit dans lequel il a été créé.
Evonne revient enchantée des bains. Nous découvrons la vieille ville. Les monuments sont superbes. D’un commun accord nous décidons de faire bombance ce soir. Une devanture promettant des fruits de mer nous attire. L’ambiance est feutrée, les consommateurs espagnols dégustent des tapas. Une bonne bouteille de rioja, de Marques de Caceres, accompagnée de divers tapas nous réjouit les papilles. Notre voisin de bar mange des coquillages étranges. Il nous offre une dégustation en soulignant la rareté de ce met. L’Espagne est un pays accueillant. Ces habitants sont toujours prêts à nous faire partager le meilleur de leurs coutumes.
Ce soir nous avons du mal à nous coucher tôt. Respecter le couvre feu de 10 heures est difficile. Tellement de choses restent à dire. La séparation n’est pas une chose facile.
Nous échangeons des présents pour veiller encore un peu l’une sur l’autre.
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