7 ème Etape : Hervas-Calzada de Beja 18 Km
5h30, mes neurones sont terriblement réveillés, je fonce à nouveau pianoter des mails.
J’organise le petit déjeuner. Notre hospitalier nous a tout laissé à disposition.
Bob m’explique, avec humour, qu’il s’est endormi et réveillé bercé par le son de ma frappe dynamique sur le clavier de l’ordinateur.
Le chemin nous amène à Banos de Montemayor.
L’église en est en pleine restauration ce qui nous permet de la visiter ; ce ne sera pas le cas des bains qui sont fermés.
L’albergue exceptionnelle nous offre une exposition photographique et un diaporama sur le Camino. Le bar, dont l’enseigne nous promettait un chocolate con churros (j’en rêve depuis que je suis arrivée en Espagne) ne tient pas ses promesses.
Nous nous rabattons sur une panaderia.
Nous achetons des Hornazos, « c’est comme une empanada » nous a assuré le vendeur (empanada : chaussons fourrés avec de la viande, des légumes ou du thon).
Surprise, l’œuf à l’intérieur n’est pas frit, c’est un œuf dur avec la coquille !
Nous reprenons le chemin en direction de Calzada de Bejar.
Le paysage ressemble aux Pyrénées à un détail près : la voie romaine est sous nos pieds et nous traversons des ponts romains.
Une excellente surprise nous attend dans ce joli village.
L’albergue contient une partie privative.
Deux chambres avec une salle de bain commune n’attendent que nous !
Rejeanne est très fatiguée aujourd’hui, le confort est un plus très appréciable pour bien se reposer.
Je visite toutes les rues du village. Les balconnets en bois sont superbes.
Aujourd’hui, je n’aurais pas ma bière au bar du coin.
Tout le village est réuni dans la rue autour d’une ambulance, le tenancier de l’établissement est victime d’un malaise.
Je réussis à me faire ouvrir l’église après une enquête auprès des indigènes pour trouver la personne qui détient les clés. Le patriarche, tout d’abord dérangé dans ses activités, s’avère ravi d’escorter une pèlerine. J’ai droit à une visite guidée exhaustive. Visiblement il s’attend à ce que je fasse des photos de toutes les merveilles que recèle le lieu. Mais ce soir mon objet est tout autre : un moment de quiétude dans la maison de Dieu.
Le repas préparé par nos ôtes est délicieux dans sa simplicité.
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