28 ème Etape : Monastère d’Oseira-Laxe 30 Km
Le petit déjeuner est royal. Le père José Louis avec exprime son contentement de me voir partir en compagnie des deux jeunes femmes. Il me glisse une carte de visite dans la main au cas où j’aurais besoin !
Mes compagnes de route ont un rythme soutenu, en montée pas de problèmes, mais les descentes sont toujours aussi délicates. La pluie parfois menaçante, reste à distance et le paysage rural se déroule devant nous. Un habitant nous propose de boire un café, mais mes compagnes déclinent l’offre. Nous trouvons un coin à pique nique avec une vue imprenable. Décidément mon corps n’accepte pas le rythme que je lui impose. Je décroche et laisse les deux pèlerines à grande vitesse (PGV) rejoindre l’albergue de Laxe à larges enjambées.
Je retrouve mon pas tranquille. Je croise un paysan occupé à labourer ses champs avec son cheval et sa charrue. Les villages sont pauvres. Bien sur, certains doivent posséder des tracteurs, mais pour celui-ci, le seul moyen de travailler la terre, reste son cheval. Un jeune homme lui prête main forte. Cette scène pleine de nostalgie me rappelle que la vie de certains fermiers n’a pas évolué depuis 50 ans. Elle est rude quand la relève n’est pas assurée. Les jeunes souhaitent des conditions de vie meilleure et choisissent des métiers qui les amènent à vivre en ville.
Plus loin je croise deux vieilles dames qui traversent leur village. L’une d’elles tient dans ses mains une clé monumentale. Je leur demande si elle correspond à la clé de l’église. Elles m’ouvrent avec la porte de l’édifice. Entourée par leur prévenance envahissante, je ne trouve pas une seconde de tranquillité pour prier. Elles sont si heureuses de bavarder !
Pour répondre à mon besoin d’eau fraîche elle m’ouvre la porte de leur maison pour m’offrir l’eau de la source qui coule chez elles. Je me sens comme un rayon de soleil qui illumine leur vie un bref instant. Elles me donnent l’eau, je leur échange contre un bout de mon soleil personnel.
Je repars avec une énergie renouvelée.
J’arrive à Laxe dans une albergue sophistiquée qui offre un grand confort. L’accueillant est un jeune garçon qui joue au foot avec ses amis. Il interrompt immédiatement la partie pour m’escorter avec un grand sourire. Le ravitaillement est par contre difficile, aucun magasin à l’horizon. Un restaurant sur la route offre à 2km un repas au chaud fort appétissant. Je le partage avec Suzanne et Marguerite.
Le petit déjeuner est royal. Le père José Louis avec exprime son contentement de me voir partir en compagnie des deux jeunes femmes. Il me glisse une carte de visite dans la main au cas où j’aurais besoin !
Mes compagnes de route ont un rythme soutenu, en montée pas de problèmes, mais les descentes sont toujours aussi délicates. La pluie parfois menaçante, reste à distance et le paysage rural se déroule devant nous. Un habitant nous propose de boire un café, mais mes compagnes déclinent l’offre. Nous trouvons un coin à pique nique avec une vue imprenable. Décidément mon corps n’accepte pas le rythme que je lui impose. Je décroche et laisse les deux pèlerines à grande vitesse (PGV) rejoindre l’albergue de Laxe à larges enjambées.
Je retrouve mon pas tranquille. Je croise un paysan occupé à labourer ses champs avec son cheval et sa charrue. Les villages sont pauvres. Bien sur, certains doivent posséder des tracteurs, mais pour celui-ci, le seul moyen de travailler la terre, reste son cheval. Un jeune homme lui prête main forte. Cette scène pleine de nostalgie me rappelle que la vie de certains fermiers n’a pas évolué depuis 50 ans. Elle est rude quand la relève n’est pas assurée. Les jeunes souhaitent des conditions de vie meilleure et choisissent des métiers qui les amènent à vivre en ville.
Plus loin je croise deux vieilles dames qui traversent leur village. L’une d’elles tient dans ses mains une clé monumentale. Je leur demande si elle correspond à la clé de l’église. Elles m’ouvrent avec la porte de l’édifice. Entourée par leur prévenance envahissante, je ne trouve pas une seconde de tranquillité pour prier. Elles sont si heureuses de bavarder !
Pour répondre à mon besoin d’eau fraîche elle m’ouvre la porte de leur maison pour m’offrir l’eau de la source qui coule chez elles. Je me sens comme un rayon de soleil qui illumine leur vie un bref instant. Elles me donnent l’eau, je leur échange contre un bout de mon soleil personnel.
Je repars avec une énergie renouvelée.
J’arrive à Laxe dans une albergue sophistiquée qui offre un grand confort. L’accueillant est un jeune garçon qui joue au foot avec ses amis. Il interrompt immédiatement la partie pour m’escorter avec un grand sourire. Le ravitaillement est par contre difficile, aucun magasin à l’horizon. Un restaurant sur la route offre à 2km un repas au chaud fort appétissant. Je le partage avec Suzanne et Marguerite.
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